Le tango comme thérapie

Le tango comme thérapie

Si la musique adoucit les mœurs, il semble que la danse soit également pleine de vertus pour nos ainés. Cette activité originale, au-delà de l'instant plaisir qu'elle procure, s'avère bénéfique pour les fonctions exécutives des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. Danser, ce n'est pas seulement bouger, c'est se ré-approprier son corps, renouer avec des notions clés d'équilibre, de posture et de mouvement. Au-delà de la stimulation corporelle et de la motricité qu'elle sollicite, la danse permet d'explorer l'espace, de reprendre contact avec son corps, de redécouvrir des sensations oubliées.

Des études sérieuses ont été menées à propos des bienfaits du tango. Symbole de la passion, cette danse emblématique de l'Argentine, au rythme si particulier, nous permet notamment de faire travailler notre tête, nos épaules et notre bassin. Même à des stades avancés d'une maladie neuro-évolutive, les chercheurs ont constaté que la pratique régulière du tango contribue à rendre les déplacements du danseur plus fluides, tout en allongeant sensiblement la longueur de son pas.

La danse est en outre une manière de s'exprimer, de manière synchronisée avec un partenaire et de tels échanges permettent de lutter contre l'isolement social.

Alors, comme le dit si bien la fourmi de la fable, "Eh bien, dansez maintenant !"